Dans le cadre du cycle de conférences Islam, regards croisés, l'Institut d'islamologie de l'université de Strasbourg organise en partenariat avec le Master Mondes musulmans de la Faculté des sciences historiques, le vendredi 26 avril 2024 une journée d’études intitulée :  Femmes et féminismes en contexte d’islam.

Avec les interventions de chercheurs et enseignants-chercheurs extérieurs et locaux (dans les domaines de l’anthropologise, la sociologie, de l’islamologie, de l’histoire, l’histoire de l’art, la philologie, etc.), cette journée d’étude explore les pensées et les pratiques sociétales, familiales, religieuses, institutionnelles, intellectuelles, juridiques, populaires, etc. en lien avec le vécu des femmes dans une diversité de cultures, espaces et temporalités marqués par l’islam.  

Journée d’études :  Femmes et féminismes en contexte d’islam
vendredi 26 avril 2024, MISHA, salle Europe
8h20 - 18h30

Journée d'études organisée par Anne-Sylvie Boisliveau (Maîtresse de conférences en islam médiéval) avec l'aide de Khalid Rabeh (coordinateur de l'Institut d'islamologie), en partenariat avec le Master Mondes musulmans de la Faculté des sciences historiques.

 

Cette étude visera donc dans un premier temps à comprendre ce qui fait l’originalité des vestiges, ses symboles et ses messages dans la poésie antéislamique pour enfin tenter de saisir la portée de l’influence de cette thématique sur la poésie arabe des époques qui ont succédé à la poésie antéislamique.

Salim Gasti est Docteur en littérature et civilisation arabes classiques à l'Université de la Sorbonne, Paris IV et Professeur agrégé d’arabe. Son axe de recherche est la littérature féminine surtout la poésie de la période classique (de l’époque antéislamique jusqu’aux Mamalîk).

Lien vers la visioconférence ici.

Code d'accès : 683043

Dans le cadre du cycle de conférences Islam, regards croisés, l'Institut d'islamologie de l'université de Strasbourg a organisé le jeudi 14 mars de 17h à 18h45 une conférence intitulée : Islam et humanisme

L’éducation islamique selon Souleymane Bachir Diagne  

•  Alioune BAH : Université de Sonfonia (Conakry-Guinée), affilié à l’Institut d’islamologie de Strasbourg et au Centre de recherche en philosophie allemande contemporaine

L’heure du ramadan est propice pour rappeler ce qu’est l’éducation islamique qui ne se limite pas à la ritualisation des pratiques corporelles sans en pénétrer leur esprit. L’éducation islamique chez Souleymane Bachir Diagne rappelle cette exigence de passer les étapes corporelles pour aller vers les cimes, autrement la pratique de la charité et de la justice. C’est à cela qu’une lecture réticulaire du Coran engage, parce qu’elle révèle non seulement l’esprit de paix et de justice contenu dans le livre, mais nous engage à reconnaître et à vivre pleinement le pluralisme religieux comme une chance et jamais comme une menace. Comment donc, saisir pleinement le caractère libérateur et pacifiant de l’éducation islamique en vue d’un vivre ensemble respectueux de nos différences ? C’est à préciser l’articulation de différents points qui peuvent nous y conduire à partir de la pensée du philosophe sénégalais que ma présentation sera consacrée.

Devenir humain : la philosophie de Mohammed Iqbal et sa rencontre avec la pensée de Bergson

• Souleymane Bachir Diagne : Philosophe, professeur de philosophie française et africaine à l’Université de Columbia, directeur de l’Institut d’Études africaines (États-Unis)

Il s'agira de présenter la philosophie de Mohammed Iqbal (1877-1938), un penseur essentiel du modernisme islamique, en interrogeant le dialogue qu'il entretient avec l'œuvre d'Henri Bergson. Seront ainsi examinés, dans le cadre d'un tel dialogue, les concepts de cosmologie émergente, d'humain accompli, ou de mysticisme complet qui se trouvent au centre de son projet iqbalien d'une "reconstruction de la pensée religieuse de l'islam".

A partir du mois de septembre 2024,  le département d'études arabes propose 4 nouveaux parcours incluant l'étude de la langue et des cultures du monde arabe sous différents angles. A vous de choisir en fonction de vos intérêts et projets !

• Parcours proposé en hybride (possibilité de valider le master à distance)

• Parcours proposé en hybride (possibilité de valider le master à distance)

• Parcours proposé uniquement en présentiel

• Parcours proposé uniquement en présentiel

Dans le cadre du cycle de conférences Islam, regards croisés, l'Institut d'islamologie de l'université de Strasbourg a organisé le jeudi 19 octobre de 17h à 18h45 une conférence intitulée : Islam et Judaïsme. Textes en miroir

Kalām et philosophie dans le judaïsme médiéval

• David LEMLER : Maitre de conférences en pensée juive médiévale, Paris Sorbonne

Présentation succincte de l'adoption par les auteurs juifs du Moyen âge des deux grandes postérités arabes de la philosophie grecque : la théologie rationnelle (kalām) et la falsafa, à travers l'évocation de deux grandes figures intellectuelles, Saadia Gaon (Xe siècle) et Maïmonide (XIIe siècle).

Un exemple de rapports entre Coran et Bible : le cas de Madian

• Géneviève GOBILLOT : Professeure émérite en civilisation arabo-musulmane, Lyon 3

Les connexions que le Coran établit avec les Ecritures antérieures, en particulier le texte biblique, sont de natures très diverses. Le cas de Madian présente l’intérêt de rassembler plusieurs aspects de ce que l’on peut définir globalement comme une réécriture de certains passages en fonction d’un éventail de critères allant de la nécessité de préserver une « pensée positive » à l’égard de Dieu et de ses messagers, au souci de resituer l’Histoire sainte dans le cadre de realia vraisemblables. Dieu a-t-il vraiment donné l’ordre à Moïse d’envahir cette cité et de tuer la plupart de ses habitants ? Comment a-t-elle été réellement détruite et pour quelles raisons ? Telles sont les interrogations auxquelles le Coran met ses lecteurs au défi de répondre en explorant au préalable minutieusement jusqu‘au moindre de ses « signes », ensuite en vérifiant par eux-mêmes l’exactitude des informations qu’il contient.

Traditions bibliques vétérotestamentaires et traditions rabbiniques en contexte coranique. Quelques éléments de réflexion

• Thierry Legrand : Professeur en histoire des religions. Doyen de la faculté de la théologie protestante, Université de Strasbourg

Les récits coraniques aux sources juives (Torah, talmudim, midrashim et targumim), tel est l'enjeu d'une recherche qui s'attache à préciser l'histoire de la rédaction et de la composition du Coran.

Interviendront également deux chercheurs de l'Université de Strasbourg ayant participé à cette somme et qui présenteront, pour Adrien de Jarmy, un état des lieux des connaissances historiques sur un épisode précis, le serment d’allégeance des musulmans au Prophète, et pour Dr Renaud Soler, une historiographie des vies du Prophète à l'époque ottomane.

• Stefan Reichmuth (professeur, Université de la Ruhr, Bochum), Muslim Images of the Prophet in History
• Renaud Soler (maître de conférences / Département d’études arabes), Le Prophète des Ottomans, entre textes et pratiques rituelles (XIIIe-XXe siècle)
• Adrien de Jarmy (ATER / Département d’études arabes), Du serment de l’allégeance sous l’arbre à l’hégire à l’Hégire àMédine, un nouveau récit de fondation

A partir de 2015, le Service des bibliothèques, la Faculté des langues et le Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques ont œuvré en vue de l'intégration de ces collections dans une bibliothèque unifiée, qui pourra être plus largement ouverte aux étudiants et à tout public intéressé par ces langues d’ailleurs (et d’ici), afin non seulement de faire émerger une bibliothèque spécialisée de référence, unique dans l’Est de la France, de valoriser et d’enrichir ces fonds rares et jusqu’à présent majoritairement dormants, bien que reconnus comme Collection d’Excellence (COLLEX) au niveau national.  Cette Bibliothèque des Langues orientales, slaves et néo-hellénique, gérée par le Service des bibliothèques de l’Université de Strasbourg, ouvrira ses portes le 11 septembre 2023.

Le travail conduit depuis 2015 s'est articulé en plusieurs étapes :

• identification, mesure, tri et désherbage des collections des instituts (achevé),

• identification et sécurisation de salles de lectures et d'espaces dans les magasins (achevé),

• mise en place d'un système de cotation (achevé),

• signalisation et catalogage des collections (en cours),

• pérennisation d'une équipe responsable de la conservation et de l'enrichissement des collections de BIBLIOS à l'avenir (achevé).

À ce jour, les collections relevant des aires arabes, grecques, japonaises, persanes et turques ont été largement signalées et cataloguées avec le soutien de l'Université de Strasbourg (enveloppes IDEX-Initiatives d'excellence) ainsi que de l'ABES. Néanmoins, les fonds des études chinoises et slaves n'ont pas encore pu être traités de façon satisfaisante et les ressources tant humaines que financières restent encore en partie à trouver.

Les travaux de signalement engagés au cours des dernières années ont révélé un patrimoine précieux et la présence d'ouvrages rares ; près de 80 manuscrits arabes, turcs et persans ;  ouvrages rares des XVIII^e et XIX^e siècles (ouvrages en russe, dont un livre imprimé en 1725 en Russie en utilisant les caractères ecclésiastiques démotique, arabe, persan, turc, japonais) ; monographies locales chinoises de l'époque impériale et collections impériales dans des éditions anciennes ; ouvrages en langue russe publiés à l’étranger par les maisons d’édition de migration russe dans les années 1920 ; bibliothèques de recherche ayant appartenu à des chercheurs de premier plan légués à l’Université de Strasbourg : fonds Constantin Th Dimaras (études néo-helléniques, 2000 ouvrages) ; fonds Henri Massé (études persanes, turques et arabes, 1500 ouvrages) et Charles-Henri de Fouchécour (études persanes, 3500 ouvrages).

Cette nouvelle bibliothèque disposant de son lieu propre et de capacités significatives d’accueil du public permettra d’ouvrir un espace d’échange et de partage de ces langues et de ces cultures au diapason du monde avec l’organisation de cycles de conférences, de lectures publiques, d’expositions et d’ateliers, dans lesquels le GÉO – UR 1340 pourra tout particulièrement s’investir. Une politique d’enrichissement des fonds commune pourra être envisagée, en suivant les axes scientifiques du GÉO, avec un accent mis sur le dialogue interdisciplinaire dans les langues d’étude du GÉO (SHS « d’ici et d’ailleurs »), et sur la constitution d’une bibliothèque de référence des « classiques d’ailleurs » dans les différentes langues concernées.

Pour la première fois, le Département d'études arabes expérimente ce format avec un nouveau cours créé par Hadj Dahmane, maître de conférences à l'Université de Haute Alsace et enseignant au Département depuis plusieurs années, spécialiste du théâtre et du cinéma arabe contemporain. En collaboration avec l'actrice et metteure en scène Beatriz Gutiérrez, il proposera aux étudiantes et étudiants de se familiariser avec le théâtre arabe, tout en développant leur pratique créative de la langue et de prise de parole en public. La présentation et l’interprétation d’une pièce en fin de semestre, mêlant une oeuvre de l'écrivain libanais Gibran Khalil Gibran et une oeuvre de Gogol, constitueront l'aboutissement de ce travail.

Rendez-vous en décembre 2023 pour la représentation finale !

En savoir plus sur ce cours

Il comprend :

- un enseignement renforcé en études anglaises (anglais Langue A) : grammaire, expression écrite, littérature, civilisation

- l'apprentissage intensif de l'arabe (langue B), commun avec le cursus débutant de la licence LLCER Etudes arabes

- l'initiation à une autre langue méditerranéenne (au choix : roumain, grec moderne, persan, hébreu) Langue C.

- des cours communs sur les échanges entre langues et cultures de la Méditerranée.

Pour consulter la maquette détaillée du cursus :

https://langues.unistra.fr/formation/licences/licence-langues-litteratures-et-civilisations-etrangeres-et-regionales/parcours-langues-et-interculturalites/langues-et-interculturalite-ensemble-mediterraneen-et-oriental#data-rof-tab-cours

Réunion de rentrée : lundi 4 septembre, 14h, Amphi 5 Patio

Pour toute information, contacter Eric Vallet, directeur du département d'études arabes : e.vallet[at]unistra.fr

Aggée Célestin LOMO MYAZHIOM - anthropologue (Unistra) :
L'Islam sous le regard de l'administration française au Cameroun (1916-1958) 
Ahmed-Taha GUEYE – philosophe (Unistra) :
L'islam en Afrique subsaharienne: du syncrétisme au wahabisme ?

Youssouf SANGARE – islamologue (Inalco) :
La pensée religieuse de Chérif Madani Haïdana

Lundi 15 mai - 17h30 - Collège doctoral européen (salle 020)

Une partie des panels sera diffusée en direct sur https://www.youtube.com/@MISHAlsace/streams

Cliquer ci-dessous pour afficher et télécharger le programme du colloque.

 Que voulut dire le Coran lorsqu’il parle de parole de Dieu (كلمة الله), de son dire (قول), ou qu’il se baptise justement ‘Coran’ (قرآن) ? Dans quelle mesure le contexte linguistique et religieux de sa rédaction en éclairent-ils le sens ?

Les juristes, eux, emploient davantage l’expression ‘discours divin’ (خطاب الله). Quelle place celui-ci tient-il dans l’établissement des règles de droit ? Le Coran constitue-t-il vraiment une source de la loi musulmane ?

Enfin, on se demandera ce qu’implique la parole de Dieu conçue comme parole créatrice : qu’est-ce alors qu’un monde institué par la parole ? et que cela dit-il du langage lui-même ? Comment la parole de Dieu peut-elle être en même temps parole créatrice du monde et parole révélée à ses habitants ?

Intervenants

A-S. Boisliveau – islamologue, maître de conférences en islamologie

M. Abou Ramadan – juriste, professeur en droit musulman

G. de Vaulx d'Arcy – philosophe, coordinateur de l’Inistra

Mardi 18 avril, 11h-13h

Unistra, MISHA (salle table ronde)

En d’autres termes, il existe une quantité considérable de données qui tendent à être organisées au sein de corpus disparates. La réunion et l’exploitation de ces corpus ouvrent des pistes de recherche pour peu que l’on se donne les moyens de développer les outils qui permettent de les analyser, de les synthétiser et de les rendre accessibles au plus grand nombre. C’est l’objectif que s’est fixé le projet de recherche Maparabia (ANR/CNRS/CNR ; 2019-24).

Au croisement de l’histoire, l’archéologie, l’épigraphie, la paléographie, la géomatique et la géographie, et en s’appuyant sur des corpus de données archéologiques et épigraphiques, le projet vise à développer trois outils numériques accessibles en ligne qui se veulent autant instruments de travail que synthèse de nos connaissances de l’Arabie antique : un atlas, un gazetteer (répertoire toponymique) et un dictionnaire de l’Arabie antique.

L’objectif de cette intervention était de présenter les résultats préliminaires de ce projet qui inscrit son activité dans le champ des humanités numériques. Les ressources produites ne sont pas seulement destinées à être accessibles à tous mais aussi à être réutilisables, soit par des dépôts interopérables, soit par des outils d’accès à distance, se conformant aux principes de la science ouverte.

Jérémie Schiettecatte est archéologue, chargé de recherches au CNRS (UMR Orient et Méditerranée Paris), spécialiste de l'histoire du peuplement dans la péninsule Arabique et la Corne de l'Afrique. Il a notamment dirigé la fouille de l'oasis de Kharj (Arabie Saoudite) entre 2011 et 2017 et dirige depuis 2020 la mission archéologique française au Tigré oriental. Il est l'auteur de D’Aden à Zafar. Villes d’Arabie du Sud préislamique (Orient et Méditerranée, 6), Paris, De Boccard, 2011 ; In the desert margins. The settlement process in ancient South and East Arabia (Arabia Antica, 9), Rome, "L’Erma" di Bretschneider (avec Michel Mouton), 2014

Le Département d'études arabes a ouvert depuis la rentrée de septembre 2022 un cursus de formation pour grands débutants au sein de la licence LLCER Etudes arabes. Ce cursus intensif permettra de valider une licence d'études arabes en 3 ans, en ayant des cours adaptés à une progression rapide au cours de l'année de L1, L2 et L3, en mêlant cours en présentiel et auto-formation en ligne.

Pour toute information complémentaire, contacter Eric Vallet : e.vallet[at]unistra.fr

Dans son intervention, Farah Ramzy s’est appuyée sur un travail de terrain effectué à partir de 2014 qui l’a conduite à s’intéresser à la mémoire des mouvements étudiants, importants acteurs de la révolution égyptienne de 2011. Quels sont les thèmes, les figures et les motifs de cette mémoire des contestations estudiantines antérieures ? Comment s’est-elle transmise ? Quels usages en ont été faits, aussi bien par les militants étudiants égyptiens, que par le pouvoir, soucieux d’éviter que leur mobilisation ne « déborde » sur d’autres secteurs de la société ?

L’enquête rigoureuse menée par Farah Ramzy met en valeur l’importance du souvenir des « années 70 », devenues le symbole d’une période de mobilisation intense, âge d’or du militantisme associé à des chansons, des slogans, des images et des figures marquantes, qui ressurgissent à la faveur de l’élan de 2011 et sont réappropriées et transformées par une génération de « nouveaux entrants » en politique. A la fois « ressource » et « fardeau », les souvenirs tronqués ou remodelés qui constituent cette mémoire des protestations étudiantes – dont les plus anciennes traces remontent aux années 1930 – circulent par le biais des rassemblements intergénérationnels inédits qui se constituent place Tahrir en 2011, mais aussi dans les organisations de la société civile ou via des productions culturelles nombreuses – films, romans, mémoires, chansons, qui en gardent la trace.

La mémoire culturelle nourrit ainsi des imaginaires politiques divers, ceux des nouveaux militants, se percevant à la fois comme « héritiers » et passeurs », mais aussi ceux d’un pouvoir répondant aux mobilisations depuis près d’un siècle par le déploiement d’un appareil de répression de plus en plus sophistiqué : le recours, à partir de 2014, à des sociétés de sécurité privées marque de ce point de vue un tournant, en faisant de l’université l’un des terrains avancés d’une reconfiguration autoritaire intégrant pleinement les mécanismes du marché.

En savoir plus : Farah Ramzy, "Echoes of the Past: Egyptian Student Activists between Revolution, Repression and Memory of the Student Movement", Middle East Critique, 31/1, 2022, p. 1-19.

Farah Ramzy, "La répression des étudiants en Egypte : expansion et diversification d'un dispositif historique", Pôle Sud, 53/2, 2020, p. 37-52.

Dans le cadre du cours d’introduction aux manuscrits orientaux assuré par Renaud Soler, les étudiants de M1 Etudes arabes ont participé à un séminaire de travail sur les manuscrits des collections orientales de la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg, organisé en partenariat avec le département des fonds patrimoniaux.

La première rencontre a été organisée du 14 au 20 octobre en partenariat avec l'Institut français du Proche-Orient (IFPO), en lien avec la célébration des 100 ans de fondation de l'Institut français de Damas (1922). Le thème retenu ("La langue arabe : objet millénaire à la croisée des disciplines") a permis de très riches échanges entre formateurs (l'islamologue Francesco Chiabotti, l'historienne contemporanéiste Leyla Dakhli, la philosophe Pauline Koetschet, l'arabisant Frédéric Lagrange, et l'historien médiéviste Eric Vallet), doctorantes et doctorants, parmi lesquels Mehdi El Karraz, bénéficiaire d'un contrat doctoral à l'Unistra (ED Humanités, GEO).

En savoir plus sur le programme.

Durant l'année 2022-2023, les ouvrages de référence (dictionnaires, grammaires) continueront d'être disponibles à la bibliothèque de l'Alinéa et certains ouvrages pourront être également consultés dans le bureau du département d'études arabes.